La folie Pokémon déferle à nouveau sur notre pays :
Attrapez les tous !
Après les animés, les jeux sur consoles, c’est, aujourd’hui, une appli sur smartphone.

Le jeu se base sur la réalité augmentée, le personnage apparaît dans ton environnement à travers l’écran de ton smartphone (mais il est plus facile de jouer en la déconnectant.)

L’appli n’est pas encore sortie  en France.  (elle sera officiellement disponible le dimanche 24 juillet 2016)
Mais il est facile de se la procurer sur certains sites à choisir avec prudence.

Aujourd’hui, j’ai attrapé mon premier Pokémon :
C’est un salamèche.
Il était caché dans ma propre cuisine.

Ils sont partout.
Tu peux ainsi attraper le premier de la journée chez toi, au saut du lit, avant ton café du matin.
Plus tard j’ai capturé le second sur le bureau de ma chef (en son absence) je l’ai vraiment sauvée d’un gros lézard cracheur de feu.

 

 

 

Le territoire où se promène mon avatar est en réalité une image stylisée de mon quartier.

Les carrés bleu-vert au sol sont les maisons, ici j’ai un pied dans la maison de mes voisins.
(Bonjour la géolocalisation.)
Au loin, je peux apercevoir une arène, on peut entraîner ses pokémons et les y faire combattre. (En fait, c’est la chapelle près de la grand-route.)
A cet instant, c’est Alakazam de l’équipe jaune qui la domine, pas pour longtemps.

 

 

Le pokéstop à côté de l’arène-chapelle est bien pratique, je passe tous les jours devant.

Ici, j’ai récupéré trois pokéballs et …un œuf .

Celui qui conduit, c’est celui qui ne joue pas !!!

On se prend au jeux, mélange de chasse au trésor et jeux de piste. Je crois que je vais relâcher mes bébêtes dans le jardin, où certaines rôdent déjà.

<Tiens, celui-là je ne le connais pas.Rien sur mon exemplaire du Pokédex.

Tout le monde en parle, à la télévision, dans les magazines.

Des méfiants y devinent un complot de la CIA
Des allumés lui jettent des fatwas ou des malédictions divines.
De doctes intellectuels y voient le signe de la décadence de notre civilisation.
Le jeu est donc redevenu un phénomène de société.

 

Les Pokémons fêtent leur vingtième anniversaire.

En 1996, l’entreprise japonaise Nitendo commercialise un nouveau jeu pour la Gameboy, sa petite console de jeux portable :

Les pocket monsters  (Pokémons) crées par Satoshi Tajiri . On dit qu’il a été inspiré par sa passion d’enfance pour la chasse aux insectes.
Son amitié avec Shigeru Miyamoto (créateur de Mario et Zelda) donnera leurs noms aux personnages principaux du dessin animé : Satoshi, (Sacha) et Shigeru (Régis)

Le jeu cartonne rapidement, il aura de nombreuses variantes au fils des années.

Il est également une franchise, c’est à dire qu’il peut se décliner sous toutes formes de produits dérivés sous licence : Jeux variés, cartes, peluches, figurines, mangas et bien d’autres choses…
Naturellement un dessin animé qui commence en avril 1997 au Japon.

Les pokémons vont atteindre la France en 1999 avec les cartes à collectionner qui font fureur dans les cours de récrés.
Le dessin animé et, bien sur, le jeu sur Gameboy achèvent de les populariser. Surtout qu’une innovation, le câble link, permet aux joueurs d’échanger des bébêtes en reliant leurs consoles.

Cette période de folie est restée célèbre sous le nom de Pokémania.
Personne n’a oublié l’épisode du dessin animé où des flashs de couleurs lancés par Pikachu provoquent de nombreuses crises d’épilepsie chez des enfants japonais.
Les détracteurs des animés en profitent encore pour les dénigrer.
Nombreux sont ceux qui ont grandi avec Pikatchu, ils sont aujourd’hui adultes mais ne l’ont pas oublié.